Huit enfants de primaire sur dix admettent mentir parfois, voire souvent. C’est la plupart du temps un moyen pratique d’échapper aux corvées et aux sanctions. Cela peut aussi devenir un problème dont ils ne savent pas comment sortir. Astrapi, qui a mené l’enquête auprès de ses lecteurs, les aide sans leur faire la morale avec sa BD “C’est la vie, Lulu”. À lire dans le numéro du 1er mars et à télécharger…
Une BD à l’écoute des problèmes des 7-11 ans
Dans Astrapi, destiné au 7-11 ans, Lulu est une héroïne de BD dont les mésaventures évoquent les problèmes des enfants de son âge. Astrapi, toujours à l’écoute de ses lecteurs, a décidé d’aborder le sujet des mensonges dans cette BD, à lire dans le numéro du 1er mars ou à télécharger.
Le poids des mensonges, vrais ou supposés
Si les plus petits ont du mal à faire la part de la vérité et de l’affabulation, à partir de 6 ou 7 ans, les mensonges à répétition deviennent pour certains enfants une véritable source d’angoisse. C’est le cas de Mathilde, 11 ans, qui écrit au journal : “Quand j’étais petite je mentais beaucoup. Maintenant, j’essaye de ne plus mentir mais des fois je mens encore car j’ai peur qu’on me gronde. Et quand je ne mens pas on ne me croit pas. Comment faire ?”
Autant que la culpabilité liée au mensonge, c’est le risque de perdre la confiance de ses parents qui est angoissant pour certains enfants, comme Pauline, qui confie à Astrapi : “Chaque fois que mes parents me soupçonnent de quelque chose et que je leur dis que je n’ai rien fait ils me prennent pour une menteuse ! S’il te plaît, aide-moi !”
Une mauvaise solution à un vrai problème
Dans ces deux cas, on le voit, la crainte de la réaction des parents est au cœur de l’angoisse des enfants. C’est pourquoi il est important que les parents puissent dire à leur enfant que ses mensonges n’affectent pas leur amour pour lui. Le mensonge est une mauvaise solution à un vrai problème. Dire à son enfant qu’on peut continuer à lui faire confiance, même après des mensonges à répétition, c’est lui donner la possibilité de sortir d’un rôle de “menteur” qui serait une impasse dans ses relations avec les autres.
Car si les enfants (comme les adultes) mentent souvent pour se sortir d’une situation délicate, ils le font aussi par besoin de se faire valoir aux yeux des autres. Le meilleur moyen de les aider à éviter cette stratégie est de les assurer qu’ils n’ont pas besoin de cela pour être bien vus… et qu’on les aime.
- Télécharger la BD “C’est la vie, Lulu : Je mens à mes parents” et les commentaires des lecteurs
- Au sommaire du magazine Astrapi du 1er mars