Anciens Astrapi 40 ans

Élevés à Astrapi !

Il y a dix, vingt, trente ou quarante ans… Vous êtes nombreux à avoir adoré Astrapi ! Nombreux à avoir béni le jour de l’arrivée de votre magazine chéri, à avoir été passionné par un article, un héros, un jeu, un bricolage… Certains disent même que cela à fait naître en eux une vocation !

Et pour beaucoup, vous voilà heureux de voir vos enfants partager aujourd’hui cette passion…

Alors si vous avez envie de crier votre amour au magazine de votre enfance ou de partager avec d’autres anciens Astrapiens, n’hésitez pas !

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259 réflexions sur « Élevés à Astrapi ! »

  1. Aurélie dit :

    Cher Astrapi,
    Je vous écris à la suite de votre appel à témoignages. J’ai lu Astrapi quand j’étais petite, et maintenant mes fils le lisent.
    Après Gabin (11 ans), l’abonnement passe à Marius (8 ans et demi) et je prends encore plaisir à le lire et à suivre les différentes aventures de Marion Duval.
    Aurélie (née la même année qu’Astrapi)

  2. Anne dit :

    Marie, 40 ans, nous envoie un mail à mes sœurs et moi, ainsi qu’à nos parents, suite à l’appel à témoignages. Notre père répond immédiatement, non sans un soupçon de fierté : « Aurélie a été abonnée dès le numéro 1 en 1978 ! »
    Génération 1 !
    Aurélie, c’est l’aînée des quatre filles. Nous avons chacune été abonnée à Astrapi ! Des années de lecture des Copains des Tilleuls, de Touffu, des idées de spectacle reprises avec les copains de la rue pour présenter des spectacles aux parents, des bricolages en tout genre scrupuleusement réalisés, des recettes, des dépliants d’enfants d’autres pays qui racontaient leur mode de vie, des heures de lecture et de partage.
    Aux échanges de mails dans la famille que provoque cet appel à témoignages, Aurélie se rappelle :
    « Moi, je ne remercierais jamais assez Astrapi, qui m’a permis d’avoir la poupée Julie à partir d’un pyjama de bébé et d’un maillot de corps de bébé aussi. J’ai supplié maman de me la faire (je suis revenue souvent à la charge) et le résultat a été au-delà de mes espérances puisque cette poupée est devenue ma 2e préférée après mon Christian ! La poupée, je me rappelle que je t’ai demandé et redemandé et redemandé… C’est tout juste si j’avais pas l’Astrapi à la main tout le temps pour te montrer ! C’est pas peu dire… » Notre mère se souvient : « Il y a eu aussi l’énorme matelas à boudins remplis de kapok. En tout cas, aucun enfant n’avait envie de quitter Astrapi pour le magazine plus en rapport avec son âge ! » Ma sœur Marie se demande si nos parents n’auraient pas une photo de nous en train de lire Astrapi. Maman répond : « On n’a sans doute pas de photos de vous lisant Astrapi. À l’époque avec les pellicules de 24 poses maxi, on ne photographiait pas comme maintenant. »
    Clémence, la petite dernière de la fratrie ajoute : « Moi, je pense ma vie en bricolages Astrapi. Ils m’ont donné goût aux dessins, à l’imagination, à la débrouille, aux jeux faits maison, aux découpe-selon-les-pointillés. » Est-ce tout à fait un hasard si elle a fait les Beaux-Arts ?
    Génération 2 !
    Gérard et Bernadette, nos parents, ont abonné tous leurs petits enfants à Astrapi.
    C’est toujours très sérieux et solennel quand, chaque année, les grands-parents demandent à leurs filles si l’on veut reconduire les abonnements pour les petits enfants.
    C’est toujours la joie quand Astrapi sort de la boîte aux lettres. Noé, assis sur le canapé n’entend plus et ne voit plus ce qui se passe autour de lui. Il est immergé dans le dernier numéro ! Depuis qu’il a lu « Tout sur l’hôpital », il ne parle plus que de devenir urgentiste. Aina, sa cousine, a fait la galette d’Astrapi le mois dernier. Elle adore les BD Super Super et Kiki et Aliène. Sa grande sœur Joséphine lisait Astrapi de bout en bout avec une préférence pour Lulu.
    Rien que deux générations, des points communs, des différences, mais un titre de magazine qui reste gravé dans nos mémoires, et toujours d’actualité.
    Une grande question : qu’est devenu la poupée Julie ?
    Une chose est sûre : merci Astrapi, merci Gérard et Bernadette !
    Anne

  3. Émilie dit :

    Bonjour,
    Ma fille Mélusine est abonnée à Astrapi depuis deux ans et demi, et je l’ai été moi aussi, il me semble entre 1988 et 1990.
    Émilie

  4. Bénédicte dit :

    Ma fille Pénélope, 10 ans, lit Astrapi depuis un an environ.
    J’étais également abonnée à Astrapi lorsque j’avais 9-10 ans. J’ai aujourd’hui 40 ans et je trouve que ma fille à autant de plaisir que j’avais à recevoir Astrapi.
    Merciiiiiiiiiiiiii !
    Bénédicte

  5. Lætitia dit :

    Bonjour,
    Mon fils de 9 ans est actuellement abonné à Astrapi, et je l’ai été moi-même pendant de très nombreuses années.
    J’y ai pris beaucoup de plaisir : de lectures, de cuisine, de bricolages et de partage avec d’autres lecteurs.
    Je me tiens à votre disposition.
    Lætitia

  6. Gilles dit :

    Bonjour à toute la rédaction d’Astrapi,
    Quelle surprise de trouver cet appel à témoins dans le premier numéro d’Astrapi que reçoivent mes deux fils !
    J’ai moi aussi 40 ans, et Astrapi fut ce copain toujours sympa, toujours tonique, qui m’attendait deux fois par mois au retour de l’école. J’y retrouvais les turbulents Copains des Tilleuls, qui avaient dégoté l’affiche d’un film interdit aux enfants, et qui gribouillaient sa surface vierge sans se rendre compte qu’il traumatisait le reste de l’école – ils l’avaient collé sur une surface vitrée. Astrapan était ma rubrique préférée, en tous cas à l’époque où il s’agissait de bricolages. La maîtresse de CE1 de ma sœur avait utilisé celui sur l’Égypte antique en classe. Mais un jour, les bricolages ont laissé la place à des livrets. Hélas. Je me souviens bien du gâteau « en forme d’enfant mangeant un gâteau » que maman nous avait fait. Je me souviens même qu’il était bon.
    Je raconte encore cette charade des Trucastuces : « Si ton tonton tond ton tonton, ton tonton tondu sera. » Marion Duval résolvait déjà toutes les énigmes. Elle sauvait même son papa ! Une BD pour réfléchir et pour apprendre à parler de ses problèmes. Touffu et ses amis concluaient en fête chaque numéro.
    J’ai l’impression qu’en 2018, Astrapi est resté le même, même si certains visages ont changé. Astrapan semble avoir retrouvé sa place dans le journal, même s’il n’en porte plus le nom. J’en suis bien content. Ma plus grande tristesse est de ne pas avoir conservé mes numéros d’enfants. Avec le recul, c’est bien dommage.
    Astrapi est sans doute en partie responsable qu’à 40 ans, je suis encore un enfant déguisé en adulte. J’ai même écrit un roman qui plaira beaucoup aux lecteurs d’Astrapi de 9 ans et plus : « Les Révoltés de Noël » aux éditions du Carnet à Spirale.
    Qu’Astrapi enchante encore les enfants pendant cent ans,
    Gilles

  7. Claire dit :

    Bonjour,
    Je fais suite au message présent dans l’Astrapi numéro 897.
    Je lisais Astrapi quand j’avais 8-9 ans, comme Augustine actuellement !
    J’appréciais particulièrement les bricolages…
    Continuez ainsi et bon anniversaire !
    Claire

  8. Magali dit :

    Bonjour,
    Dire qu’Astrapi a 40 ans, ça ne me rajeunit pas tout ça !
    Je suis née en 1975 et mon frère, en 1974. Enfants, nous étions abonnés à Astrapi durant plusieurs années. Qu’est-ce qu’on a pu s’amuser !
    Je me souviens :
    – de Touffu, le chien rigolo de la dernière page,
    – des reportages sur les animaux (que je ne lisais pas toujours),
    – des histoires de Marion Duval (« trop bien ! » comme dit ma fille),
    – du reportage expliquant les coulisses de fabrication d’un Astrapi, avec un vrai journal tout petit qu’on devait relier,
    – des illustrations sur des fausses « peaux » en caoutchouc qu’on pouvait soi-disant enfiler pour faire croire qu’on avait une maladie grave et éviter d’aller à l’école,
    – des déguisements de crocodile et d’extraterrestre qu’on avait faits avec ma mère pour le carnaval (à partir d’une boîte d’une de céréales pour le deuxième, avec des pailles pour les antennes),
    – d’un dessert à la mandarine que mon frère avait testé…
    Malheureusement, les Astrapi ont dû être donnés ou vendus lors d’un vide-grenier : j’aurais dû dire à mes parents de les conserver précieusement. C’est d’ailleurs ce que je ferai avec ceux de Manon : ils ne quitteront pas la maison, ou alors pour un prêt temporaire, mais ils devront revenir pour mes (éventuels) petits-enfants.
    Merci beaucoup à toute la rédaction (passée, actuelle et future) pour trouver des idées toujours aussi géniales, farfelues, drôles et instructives : je ne sais pas si vous rendez compte du nombre d’enfants (et d’adultes) qui ont passé de merveilleux moments en compagnie d’Astrapi, et qui en gardent toujours d’aussi bons souvenirs : c’est d’ailleurs grâce à tous ces fantastiques souvenirs que j’ai décidé d’abonner ma fille.
    Continuez de nous faire rire, rêver, réfléchir, grandir… Vous faites un métier formidable.
    Magali, maman de Manon, abonnée depuis plusieurs années à Astrapi

  9. Céline dit :

    Coucou !
    J’étais une fervente lectrice d’Astrapi !
    C’est avec un grand plaisir partagé que je le vois guetter la boîte aux lettres tous les quinze jours pour voir si son Astrapi est arrivé.
    Je trouve que l’esprit Astrapi convivial, intéressant et divertissant est toujours le même et n’a pas pris une ride ! D’ailleurs j’aimerais beaucoup revoir un Astrapi de mon époque… J’ai 40 ans dans quelques jours.
    En tout cas, bravo à vous pour la qualité de votre magazine et pour votre imagination constante.
    Céline

  10. Camille dit :

    Cher Astrapi,
    Dis, ami de moi, comment fais-tu pour avaler ton coup de vieux ? Parce que moi, pfff, ça m’a fait tout bizarre quand même que ma mère abonne ma fille cette année.
    J’avais pourtant bien imaginé son impatience à guetter deux fois plus la boîte aux lettres, et qu’elle ne me dirait plus « Bonsoir, contente de te voir », mais : « Dis, il est là mon Astrapi ? »
    Par avance, j’avais ressenti pour elle l’application minutieuse doublée d’agacements en maniant le bâton-de-colle-qui-poisse-aux-doigts au moment de réaliser des merveilles en papier.
    Par magnanimité, je t’avais déjà pardonné d’avoir tourné les pages de Touffu et je savais que tu donnerais à ma progéniture d’autres copains tout aussi bien.
    C’est même pour, et grâce à tout ça, que j’ai réussi à la convaincre que, non, promis, elle n’aurait pas mal en abandonnant son Pomme d’Api, et qu’Astrapi ferait un super abonnement pour ses 7 ans.
    Mais, bigre, je n’avais pas venu venir le coup que tu m’as mis sur le museau : en voyant le dossier sur la Russie, je me suis souvenue que moi, quand je te lisais, c’était encore l’URSS. Et qu’Astrapi imaginait pour moi comment serait l’an 2000. Cela me semblait alors dans 2000 ans, justement. Pfff… que c’est passé vite !
    Ce dossier « spécial an 2000 » ? Je l’ai perdu, mais je ne l’ai jamais oublié et j’ai sa double page illustrée encore en tête.
    Tu avais bien deviné qu’on aurait des micro-ondes et qu’il y aurait des voitures qui conduiraient toutes seules. Mais tu imaginais qu’on serait tous habillés comme dans « Star Trek ». Et la première fois que j’ai vu « Brazil », ça m’a rappelé la ville que tu avais dessinée.
    Tu sais ce qui me ferait hyper plaisir pour cet anniversaire très spécial, l’ami Astrapi ? Que tu retrouves ce numéro et que tu le réédites, parce que c’était et c’est une véritable pépite que j’aimerais transmettre aussi à mes petits. Comme ce numéro de Je bouquine sur une petite fille vivant à Beyrouth alors en guerre. Ou celui-ci des Belles Histoires sur une petite fille qui quittait son appartement parisien tout vieux et déglingué qu’elle aimait tant pour déménager dans une banlieue modernisée. Exactement comme moi à ce moment-là.
    De mon côté, je te promets de bien, bien garder chacun des numéros qui feront autant vibrer et marqueront aussi fort ma fille, puis son frère durant les dix prochaines années où l’on va faire un nouveau bout de chemin ensemble. Pour qu’ils les donnent à leurs enfants quand leur grand-mère les abonnera à son tour.
    Parce que, ça y est : en plus des histoires que tu racontes, c’est dorénavant aussi celle de la transmission que tu écris.
    Sur ce, je m’offre le plaisir de te saluer d’une référence que tu comprendras si tu ne mens pas sur ton âge : merci pour tout parce que « j’aime beaucoup ce que vous faites ».
    Camille

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